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NPA - Comité du Gers

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17 septembre 2012

Le NPA 32 déménage

Le NPA du Gers a ouvert un nouveau site internet, qui remplace ce blog.


 

À partir du 18 septembre,

bienvenue sur :

www.npa32.fr

 


 

Toutes les archives ont été transférées sur le nouveau site.

Ci-dessous, la liste des derniers articles publiés :

 

Redirection en htm

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16 septembre 2012

L'agenda médiatique du NPA

agenda


Olivier Besancenot dans les media

17 et 18 septembre 2012


 

16 septembre 2012

Journée mondiale contre la fraction hydraulique (dernières infos)

action régionale

 


Discours de Hollande: rien n'est réglé !

Toutes et tous à

Beaumont de Lomagne

samedi 22 septembre !


 

Où en sommes-nous après le discours de François Hollande en ouverture à la Conférence Environnementale ? Faut-il se réjouir avec José Bové ? Rien n’est moins sûr.

Petit rappel technique

Les gaz et huiles de schiste (GdS) sont ces hydrocarbures non-conventionnels piégés dans la roche-mère et que seule la technique de la fracturation hydraulique permet d’extraire. Les conséquences sanitaires et environnementales de cette technique sont gravissimes voire létales. Nous y sommes évidemment opposés mais aussi aux GdS eux-mêmes car ils sont le plus souvent chargés en radionucléides qui remontent à la surface lors de leur exploitation, ils sont aussi polluants que le charbon en terme de gaz à effet de serre, et leur exploitation nous éloignent encore un peu plus de l’indispensable transition énergétique.

Quelle est la situation législative ?

Après le tollé qui avait suivi la délivrance de trois permis par J-L Borloo, la gauche alors dans l’opposition avait proposé un texte interdisant l’exploration et l’exploitation de ces hydrocarbures. La droite ‘s’était alors précipitée avec sa propre loi, un modèle d’hypocrisie que le PS n’avait pas manqué de relever. En effet, la loi Jacob n’interdit que la fracturation hydraulique pour l’exploration et l’exploitation. Elle ne définit pas ce qu’est la fracturation hydraulique (ce qui permet aux industriels de jouer sur les mots en proposant par exemple de stimuler la roche plutôt que de la fracturer), et elle autorise la fracturation pour expérimenter.

Avec Hollande, qu’est-ce qui change ?

Presque rien. Il a repris à son compte l’hypocrisie de la droite de la même manière qu’il a repris le texte du traité européen Sarko-Merkel. Il s’est engagé à ce qu’il n’y ait pas de fracturation hydraulique pour l’exploration et l’exploitation. Mais il n’a rien dit sur l’expérimentation et seule la technique est interdite, pas l’exploitation. Seul point positif, sept permis ont été bloqués, et ils concernent les zones où la mobilisation a été la plus forte : Drôme-Ardèche, Sud-Ouest, Var, Savoie. Par contre rien sur la région parisienne (où ce sont des huiles qui sont recherchées). Mais ce ne sont pas sept permis que nous combattons mais une centaine. Comment croire que tous recherchent du conventionnel. Non, il s’agissait pour Hollande de calmer les pseudo-écolos qui sont au gouvernement. Et ça a marché. Mais qu’a-t-il fait de plus que Sarkozy quand il avait bloqué trois permis pour ne pas avoir un Larzac sur le dos ?

Restons plus que jamais mobilisés dimanche : journée mondiale contre la fracturation hydraulique.

Nous n’avons pas obtenu gain de cause. La lutte doit donc continuer. Nous ne pouvons pas nous contenter des promesses de ce gouvernement, tous les signaux ont été négatifs. La ministre N Bricq a été débarquée du ministère de l’écologie car elle avait osé affronter Shell sur la question des forages au large de la Guyane. A Montebourg puis D Batho (la remplaçant de Bricq) nous ont expliqué que le nucléaire était une filière d’avenir. J-M Ayrault a tenu des propos très ambigus sur les GdS.
La transparence tant promise n’a pas vu le jour. Les détails techniques des permis permettant de savoir quels hydrocarbures sont recherchés ne sont pas mis à notre disposition (secret industriel oblige). Et alors que l’on nous avait assuré qu’aucun de demandes de permis en cours ne concernait les GdS (vous n’y pensez pas, c’est illégal), on a appris hier par la bouche de Hollande qu’on nous avait menti.
Ces gaz sont incompatibles avec la transition énergétique quelle que soit la technique utilisée. Mais la priorité de ce gouvernement est de préserver le système en place, pour cela il lui faut surtout gagner un point de croissance, et ce que Sarko voulait chercher avec les dents, Hollande n’hésitera pas à le faire avec les GdS. Nul doute que De Margerie, le patron de Total qui a rencontré plusieurs fois Hollande a obtenu quelque chose en échange de la baisse temporaire du prix de l’essence…

Ce dimanche, soyons nombreux à manifester. En luttant contre les GdS, c’est bien au capitalisme mondial auquel nous nous attaquons.

GdS : ni ici ni ailleurs !

 

 

Tract ngds A5 RV 22 septembre

 

Tract ngds verso A5 RV 22 septembre

 

15 septembre 2012

L'avenir des déchets dans le Gers

 

 

Évènement local


 

Débat citoyen sur l'avenir

des déchets dans le Gers

 


débat déchets peissan IMG_0190
Hier, le Cercle des Citoyens organisait un débat contradictoire sur l’avenir des déchets dans le Gers.

La gestion des déchets est une question récurrente dans le Gers comme partout ailleurs. Mais elle est particulièrement d’actualité en ce moment du fait de la volonté du syndicat mixte Trigone d’agrandir la décharge de Pavie et de continuer son activité après la date prévue de fin d’exploitation qui était le 31 décembre de l’année dernière.

Comme à son accoutumée, René Castagnon, le Président du Cercle des Citoyens, avait invité à la tribune des acteurs de tous bords : responsables d’associations locales ou environnementales et les dirigeants de Trigone.

Malgré les assurances de son président Francis Dupouey, à la dernière minute, celui-ci et son directeur Jean-Christophe Vergne se sont débinés et ont décidé de ne pas participer à ce débat.

Au NPA nous constatons depuis longtemps que nous ne sommes pas en démocratie, et ces messieurs nous en font une éclatante démonstration. M. Dupouey est un élu, conseiller général et même vice-président du Conseil Général, mais une fois élu, il pense qu’il peut se dispenser de dialoguer avec ses électeurs. Quant à M. Vergne, il oublie visiblement qu’en tant que dirigeant d’une entreprise publique, c’est à nous qu’il a des comptes à rendre…

Heureusement, les citoyennes et citoyens ne se sont pas débinés, eux ! Et le débat a bien eu lieu.

L’état des lieux est édifiant. Tout ce qu’on peut dire en étant charitable c’est que nos édiles n’ont pas su, ou voulu, anticiper l’avenir. Pourtant tout était écrit : les dates de fermeture des trois décharges du Gers (Pavie en 2011, Moncorneil-Grazan en 2014, Le Houga en 2024) étaient connues, le délai nécessaire pour créer une nouvelle décharge ex-nihilo aussi (10 ans), mais nos responsables ont préféré tergiverser et procrastiner. Et surtout, ils ont programmé l’extension de la décharge de Pavie en catimini, sans doute parce qu’il n’y avait pas d’association active à Pavie.

Mais le débat se voulait constructif et nous avons donc discuté du futur. Quel avenir pour les déchets gersois.

Nous avons mis en avant plusieurs points en relation avec le programme écosocialiste que nous défendons, tout en étant un peu contraints dans la mesure où il nous était demandé de trouver des solutions gersoises, et nous sommes bien conscients que le Gers a lui tout seul ne peut pas changer la société.

De même que la meilleure énergie c’est celle que nous dépensons pas, le meilleur déchet c’est celui que nous ne créons pas.
Nous ne sommes pas maîtres de tous les déchets que nous produisons : l’obsolescence programmée nous force à jeter des biens que nous aurions volontiers gardé, les emballages et sur-emballages nous sont imposés.

L’absence d’information et de formation est apparue comme une grande lacune, de nombreux participants s’étonnant du fait qu’il soit possible de ne jeter sa poubelle noire qu’une fois par mois.

Sur la question des déchets verts, nous avons exposé l’aberration qui consiste pour les particuliers à transporter leurs déchets verts en déchetterie alors qu’ils pourraient les utiliser dans leur jardin directement en paillage ou en les compostant. Nous avons cité l’exemple de communes qui organisent le broyage de végétaux à domicile et qui évitent ainsi le transport de branchages vers les déchetterie alors que le BRF obtenu pourrait servir à agrader (amender) la terre.
Plutôt que d’avoir une énorme décharge centrale il serait bien plus écologique d’avoir plusieurs décharges disséminées sur tout le territoire, c'est une évidence.

Mais nous avons aussi mis l’accent sur le fait qu’il nous faut absolument réduire la quantité de déchets que nous produisons.
Est-ce que Trigone est la meilleure structure pour informer le public ? Évidemment pas ! C’est comme demander à EDF de nous inciter à réduire notre consommation d’électricité.
Nous ne sommes pas favorables à la pesée des ordures ménagères. En effet celle-ci affecterait plus les ménages pauvres.

Est-ce que nous pouvons agir à l’échelon départemental ? Un peu certainement, mais le capitalisme dans sa soif effrénée de croissance, crée et se nourrit du gaspillage et de la surconsommation. C’est donc à tous les échelons qu’il nous faut agir.

En tant que consommateurs nous pouvons faire des choix qui réduisent les déchets: par exemple acheter fruits et légumes au marché, la viande chez un bon boucher où elle sera mieux coupée , de meilleure saveur et à un prix équivalent. nous pouvons aussi acheter en vrac dans les marchés ou magasins qui le pratiquent

En réalité nous  pouvons nous passer des supermarchés et si par hasard nous en ressentons le besoin, nous pouvons laisser à la caisse les emballages superflus comme le font déjà un nombre croissant d'activistes militants. Si l'on ré-oriente sa consommation, on s'aperçoit très vite que l'on mange certes un peu moins de viande, mais c'est mieux pour la santé et celle-ci est de bien meilleure qualité, on économise en transport et on évite le piège des publicités mensongères et tapageuses.

On peut aussi faire ses propres yaourts et ses propres caillés pour une fraction du prix pratiqué dans les supermarchés et cela ne prends que deux minutes. Les produits prétendus frais, même nature vendus dans les hypermarchés sont faits avec de la poudre de lait et les conteneurs de ces yaourts ont fait quelquefois le tour de France pour le conditionnement. Si l'on réfléchit un peu on s'aperçoit qu'on achète des produits sans saveur, avec des additifs, des stabilisateurs, du sucre pour un prix très élevé, et en plus s on doit payer pour le recyclage des emballages ! De qui se moque-t-on ?

Et bien sûr en tant qu’électeurs nous pouvons essayer de peser sur nos élus locaux pour qu’ils prennent en compte nos demandes (le système actuel qui permet à Trigone de fixer son budget, qui est ensuite répercuté sur nos feuilles d’impôts par le biais de la taxe sur les ordures ménagères n’est pas acceptable) et finalement nous devons nous battre pour en finir avec le capitalisme qui ne prend en compte ni nos besoins véritables ni les  limites de notre Terre.

Nous pouvons aussi faire pression sur eux pour que nous revenions au bon vieux système de la consigne pour les bouteilles en verre au lieu de prétendre que les bouteilles sont recyclées. Réutiliser est bien plus économique que "recycler". Autre exemple du faux recyclage: les bouteilles en plastique. Certes elle peuvent servir à faire des laines polaires mais les polaires , eux finissent toujours à la décharge! La meilleure utilisation des bouteilles en plastique, c'est de ne pas les acheter et de boire l'eau du robinet. Faire pression sur les élus pour qu'ils acceptent que le logiciel consumériste doit être changé dès maintenant. Il en va de notre santé à tous et de la santé de la planète.

Quant à ceux qui prétendent que la Chine, l' Afrique et l'Inde recyclent et que c'est formidable, ils oublient de dire qu'en fait ces pays et ces régions sont devenues les poubelles du monde occidental. C'est ainsi qu'au Nord on se donne bonne conscience en pensant qu'on leur donne du travail etc, et on ferme les yeux sur les conditions dangereuses et misérables dans lesquelles ce "recyclage" est effectué.

Pour plus d'infos on peut se référer aux positions du NPA dans divers articles déjà publiés dans ces colonnes en cliquant sur divers onglets: déchets, décroissance, écosocialisme.

14 septembre 2012

Transports publics à Auch

contribution au débat



Le bus gratuit pendant une semaine, c’est cool, mais qu’est-ce qu’on fait les 46 autres semaines de travail ?


Encourager les gens à prendre les transports publics, personne n’est contre. Le problème dans le Gers, c’est qu’il y a peu d’offre et en plus c’est cher.

On peut quand même se poser des questions face à l’initiative de la ville d’Auch d’offrir une semaine de transport gratuit afin d’inciter les auscitains à utiliser le réseau de bus.

  • Beaucoup de travailleuses et de travailleurs d’Auch n’habitent pas Auch, et le réseau de transport public dans le département est indigent.
  • Pourquoi avoir investi les deniers publics pour construire un parking souterrain qui, lui, est gratuit toute l’année ?
  • Cela ressemble beaucoup aux techniques de marketing où l’on nous offre un échantillon en espérant que l’on va devenir accro.
  • Alors que l’on continue de construire des zones commerciales (extension de la zone d’Endoumingues et création de la zone commerciale du Grand Chêne), qui sont clairement destinées aux motoristes, on prétend une fois par an promouvoir les transports en commun. La zone du Grand Chêne sera, nous dit-on, une " zone commerciale à haute qualité environnementale ", encore un des ces oxymores dont l'économie verte est une grande adepte.


Et la gratuité toute l’année alors ? Pourquoi ce qui est bon une semaine ne le serait pas 52 ? D’autres communes l’ont essayé et ça marche…

  • Voir Aubagne dans les Bouches-du-Rhône (voir l'article de Spirale Alternatives) ou encore Chateauroux dans la Vienne (voir le bilan qu'en ont fait nos camarades du comité NPA 86)
  • Cela marche même tellement bien que la fréquentation a augmenté et que les réseaux ont dus être étendus.
  • Et cela coûte beaucoup moins cher qu’on ne le croit. Déjà les bus vont beaucoup plus vite, puisqu’il n’y a plus de perte de temps à chaque arrêt. Et il n’y a plus besoin de payer de contrôleur, plus besoin de gérer des caisses, des machines à tickets, etc. De plus en agrandissant la taille du réseau, la communauté de communes peut augmenter les taxes perçues auprès des entreprises.
  • Et, miracle, il y a beaucoup moins d’incivilité et de dégradations car les usagers s’approprient le réseau, c’est vraiment le leur.
  • Le personnel est beaucoup moins stressé.
  • La pollution dont nous souffrons tous est aussi grandement diminuée.

Si Auch veut vraiment promouvoir les transports en commun, alors il lui faut choisir. On ne peut pas à la fois faire la promotion de la voiture individuelle et des transports collectifs. Le collectif tout le monde est d’accord quand il s’agit de rugby, y compris les marchands de voitures de luxe qui le sponsorise, ou quand il s’agir de s’approprier la devise de nos fameux mousquetaires, mais quand il s’agit de passer aux actes et de l'appliquer dans la vie de tous les jours, c'est une autre histoire…

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13 septembre 2012

Le jeudi de la colère à la base d'Intermarché à Lectoure

action locale jeudi 13 septembre 2012

 


 À Intermarché,

comme à Sanofi

une même logique :

toujours plus de profit !

 


Manif-intermarche-1 

Manif intermarche 2

 

C'est le 8 juillet dernier que la nouvelle éclate.

La base logistique d'Intermarché à Lectoure devrait fermer dans trois ans. La raison invoquée : une restructuration décidée à l'issue d'un comité central d'entreprise qui se tenait à Bondoufle dans la  région parisienne.
Cette restructuration se traduirait par une réduction de moitié du nombre de ses bases logistiques. Pour justifier cette décision, le groupe invoque de prétendues raisons écologiques (construction de nouveaux bâtiments aux dernières normes environnementales ainsi que de nouveaux "process" (sic) technologiques).

Pourquoi la base de Lectoure ?

Inaugurée à grand frais il y a quelques années, la base de Lectoure est rentable. 25 millions de colis ont été livré cette année. Quant au groupe Intermarché, il n'est pas exactement aux abois avec un chiffre d'affaires de 37 milliards d'euros.
Doit-on être rassurés par les communiquants de la direction qui affirment que "le Groupement s'engage durant les trois prochaines années à maintenir les sites en activité sans licenciements liés à cette réorganisation."

De qui se moque-ton?

La fermeture de la base de Lectoure, programmée pour 2015 veut bien dire 313 salariéEs sur la carreau.
Est-ce pour les préparer au pire que depuis six mois les travailleurs et travailleuses subissent une accélération des cadences et une aggravation des conditions de travail ?
La direction, très touchée par le désarroi de ses employéEs leur offrirait aussi la possibilité de continuer à travailler pour le groupe à Montbartier, dans le Tarn et Garonne, à pas moins de 82km de Lectoure ! Lorsqu'on sait que plusieurs employéEs font déjà le trajet Auch-Lectoure, cela ajouterait encore 46km de plus nous expliquaient les déléguées CGT ce matin. "C'est inacceptable, c'est briser les vies de famille. Et pour ceux et celles qui ont des emprunts à rembourser, une véritable catastrophe. Sans parler de la fatigue supplémentaire, il sera impossible d'intégrer les augmentations des coûts de transport sur nos maigres salaires ".
De plus des rumeurs circulent que ceux qui accepteraient d'aller travailler à Montbartier ne seraient plus employés directement mais dépendraient d'un prestataire. Si c'était le cas bien évidemment, les salariés perdraient ainsi leur statut et leur ancienneté.

En dehors des salariés, qui sont les dindons de la farce ?

La réponse est sans appel :

toute la ville qui perdrait tous les emplois induits. Mettre plus de 300 personnes au chômage dans une ville de 4000 habitants est une véritable tragédie pour toute la ville.

tous les contribuables aussi puisque l'entreprise ITM qui a payé le site n'a déboursé que 10% du coût. Il faut savoir que les travaux d'aménagement de la base ont été payés par l'Etat, le Conseil général, le Conseil Régional et la ville à hauteur de 10 millions de francs; et la commune n'a pas fini de rembourser son emprunt de 4 millions !

Les élus, que font-ils?

Tous les élus, maire, députés, sénateur sont la main sur le coeur outragés par ce projet de délocalisation. Gisèle Biémouret, députée PS de la circonscription parle même d'une "saignée ".
Arnault Montebourg, Ministre du redressement productif, appelé à la rescousse se dit "fermement décidé à attaquer les discussions". Depuis celui-ci à appelé les dirigeants du groupe "à la responsabilité sociale".

Une mobilisation unitaire s'impose pour soutenir l'Intersyndicale.

Il est évident que les bonnes paroles ne vont pas suffire et qu'une mobilisation progressive mais de grande ampleur devra se mettre en place aux côtés des salariéEs avec un soutien unitaire de tous les partis de gauche pour faire plier la direction d'intermarché. C'est en ce sens que le NPA appelle dès aujourd'hui à soutenir la grande mobilisation prévue pour jeudi prochain à Lectoure. Nous vous communiquerons plus de détails au fur et en mesure qu'ils nous parviennent.

Ce n'est qu'un début…(article de Sud-Ouest avec plus de photos de la manifestation)

12 septembre 2012

Le jeudi de la colère des Sanofi

Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 161 (13/09/12)


"Du caviar

pour les actionnaires,

le placard

pour les salariés" !


 

jeudi de sanofi SanofiHakaCrédit Photo :
Montpellier, le 6 septembre. Le traditionnel « haka » des Sanofi. (DR) 

Nouvelle mobilisation réussie des «Sanofi» Toulouse et Montpellier, le 6 septembre, pour leur neuvième « jeudi de la colère ».
Lors du « Die-in » sur la place de la Comédie à Montpellier, entre 250 et 300 personnes se sont rassemblées jeudi 6 septembre, après s’être réunies en assemblée générale, comme elles le font depuis le début de l’été tous les jeudis.
Après avoir bloqué la route d’Espagne à Toulouse, avec leur banderole emblématique « Du caviar pour les actionnaires, le placard pour les salariés », et érigé une pyramide de boîtes de médicaments vides sur le terre-plein, les salariéEs ont lancé leur traditionnel « haka de la colère », doublé, cette fois-ci, d’une comptine de lutte : « Le Viebhacher, et Zéhrouni sont les plus gros menteurs tricheurs de Sanofi ! […] On reste ici, pas à Paris. Car Sanofi, dans le Midi, c’est pas fini ! »


La colère des Sanofi, présente dans toutes les têtes et tous les cœurs, est alimentée par la direction qui se garde bien d’annoncer clairement la couleur. La date de convocation du comité central d’entreprise, où elle a l’obligation légale de présenter ses choix stratégiques aux représentants du personnel, n’est toujours pas officielle. Laisser dans l’incertitude les salariéEs de Toulouse et Montpellier après son document du 5 juillet qui évoque l’incapacité des deux sites et la concentration des activités en France sur Paris, Strasbourg et particulièrement Lyon (« pôle d’excellence mondial ») vise évidemment à désamorcer leur volonté de se battre.
Peine perdue pour la direction. En discussion depuis trois semaines parmi les salariés toulousains et leur intersyndicale (CFDT - CGT - CFE/CGC - SUD Chimie - CGT-FO), ils et elles (les travailleuses sont majoritaires à Sanofi) veulent frapper un grand coup pour leur dixième « jeudi de la colère », le 13 septembre.

Grève d’une journée à Toulouse, rassemblement de masse sur le site –histoire de montrer à leur patron qu’ils y sont chez eux– avec accueil de délégations des autres sites.
Acquis depuis une semaine, celles et ceux de Montpellier, de Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence), de Vitry (Val-de-Marne) et d’Ambarès (près de Bordeaux) sont de la partie, ainsi qu’une délégation lyonnaise vient aussi, sachant qu’ils n’ont rien à gagner à laisser leurs dirigeants jouer sur la rivalité entre les sites. Passés maîtres dans les restructurations et délocalisations, ceux-ci n’hésiteront pas un seul instant à brader demain Lyon, Paris et Strasbourg, comme ils ont bradé Milan il y a deux ans, tandis qu’ailleurs, en France, en Europe ou dans le monde, ils auront trouvé des États et des collectivités territoriales mieux-disantes en matière de dumping social et fiscal…


Acquise aussi, la solidarité des organisations syndicales de la place toulousaine, l’union départementale CGT particulièrement, qui appelle à l’action « pendant la pause méridienne » autour des sections syndicales CGT des entreprises frappées par des plans de licenciements (outre Sanofi, Air France, Thales, Fram…) et ont décidé de s’organiser en « coordination de lutte ».


Reste à obtenir un appui unitaire inconditionnel des partis de gauche de la Haute-Garonne et de l’Hérault pour le maintien de tous les sites et zéro licenciement. Les NPA31 et 34 leur ont proposé une rencontre pour « discuter d’une réponse et d’une action communes ».

12 septembre 2012

La tragédie des Doux ou la malédiction des élevages industriels

communiqué du mercredi 12 septembre 2012


 

La tragédie des Doux

 


 

Suspendu depuis plusieurs mois à la décision du Tribunal de commerce de Quimper, le couperet est tombé ce lundi 10 septembre : 970 licenciements dans le pôle frais du groupe Doux sur 1700 emplois.
Des sites de production comme Graincourt dans le Pas de Calais sont rayés de la carte. D’autres sont amputés de la moitié voire des 2/3 des emplois. Le pôle frais est dépecé entre des groupes de volaillers comme LCD ou DUC et … Doux lui-même ! Malheureusement ce ne sont pas les quelques œufs qui ont tâché le veston de Charles Doux au tribunal qui feront office de résistance et de mobilisation.

Parmi les licenciés se retrouvent un grand nombre d’ouvrières et d’ouvriers cassés par le travail, atteints de graves TMS (Troubles Musculo- Squelettiques ), pleins de haine comme le dit un délégué CGT, mais résignés et comme impuissants. Et pourtant cette vague de licenciements peut en annoncer bien d’autres puisque Charles Doux et la banque Barclays restent aux commandes de l’entreprise c'est-à-dire des pôles « élaborés et surgelés - grand export » et doivent présenter un « plan de relance » pour le 1° décembre 2012 ! C’est triste à en pleurer sauf pour la famille Doux qui a encaissé 1 milliard de subventions publiques et qui est assise comme le dit une déléguée CGT sur des lingots d’or…

Il est encore possible de s’opposer à ce dépeçage mais cela implique une mobilisation unitaire des salariéEs, un soutien puissant et large de l'ensemble de la population, pour exiger :
- l’ouverture des livres de compte sous contrôle et tutelle publics
- la saisie du patrimoine de la famille Doux pour rembourser l’ensemble des subventions publiques que cette dynastie a perçu pendant 15 ans.
- le maintien des emplois dans le cadre d’une nécessaire refondation de la filière avicole sous contrôle public, pour une autre production de qualité et une industrie agro alimentaire à visage humain, en pleine consultation et participation des paysans et des salariéEs eux même.

A Quimper, le 12 septembre 2012
Philippe Poutou et le correspondant du NPA à Quimper
Ce qui arrive à Doux ne peut malheureusement que conforter notre opposition ici dans notre département aux projets de créations d'usines à poulets par ViVadour. C'est bien pour cela que le NPA32 soutient vigoureusement l'association bienvivredanslegers.org et milite aux contraire pour un retour à une agriculture paysanne de qualité et de proximité, créatrice d'emplois et respectueuse de la santé à la fois des agriculteurs et des consommateurs. Nous l'avons déjà souvent dit et redit dans ces colonnes mais la modernité de l'agriculture, c'est bien celle défendue par la Good Food March, pas celle de l'industrie agro-alimentaire.

 

12 septembre 2012

Mobilisation unitaire contre le Pacte Budgétaire

communiqué du 11 septembre 2012

 


Traité européen : la manifestation du 30 septembre "signal de départ d'une campagne nationale" (AFP)
mardi 11 septembre 2012



PARIS, 11 sept 2012 (AFP) - Les associations (Attac, Copernic...), syndicats (Solidaire, Unef...) et partis politiques (PCF, FG, NPA) signataires d'une déclaration unitaire contre le traité budgétaire européen veulent faire de la manifestation nationale du 30 septembre "un signal de départ d'une
campagne nationale contre l'austérité".


Cette manifestation sera "le premier pas d'une campagne plus vaste contre la politique d'austérité annoncée", a déclaré mardi Pierre Khalfa, coprésident de la fondation Copernic, lors d'une conférence de presse commune avec les signataires. "L'objectif de cette manifestation est le non à la ratification du traité et le non aux politiques d'austérité", a insisté Thomas Coutrot, coprésident
de l'association Attac.
"L'Europe est au bord du gouffre. L'expérience des années 30 ne semble pas avoir servi à grand-chose, les leçons n'ont pas été retenues par nos dirigeants", a-t-il ajouté, estimant que "la situation va continuer à appeler l'intervention des citoyens".


Pour Pierre Khalfa, le "pacte économique est stupide, socialement insupportable et démocratiquement inacceptable". "Il faut engager une campagne rapide mais qui s'inscrit aussi dans le plus long terme", a-t-il insisté.

"Nous n'avons pas l'habitude de prendre part à des décisions politiques aussi identifiées", a expliqué Emmanuel Zemmour, président de l'Union nationale des étudiants de France (Unef). "Qu'est-ce que vous allez faire de la jeunesse de France?" a-t-il lancé à l'adresse du gouvernement, en faisant valoir que c'était de cette inquiétude qu'était née la participation de l'Unef au collectif. Toutefois, le syndicat étudiant, signataire de la déclaration, ne participera pas à la manifestation.


Pour Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, "la bataille va continuer dans la durée pour faire reculer les logiques d'austérité". Le leader du PCF estime que "le travail de rassemblement entrepris" est "extrêmement prometteur". La liste des signataires n'est pas close, a-t-on assuré au sein du collectif.
Martine Billard, coprésidente du Parti de Gauche, a appelé EELV à se joindre à la manifestation."Le traité est dramatique pour la reconversion écologique", a-t-elle jugé.


Olivier Besancenot du NPA a noté qu'il fallait avoir la "volonté de faire
la jonction entre le débat et les difficultés concrètes des victimes de l'austérité"."Des dizaines de débats sont déjà organisés sur le terrain", a affirméThomas Coutrot. Ces débats sont organisés notamment par la "centaine de collectifs locaux" du collectif pour l'audit citoyen de la dette publique, créé il y a plusieurs mois.


Les premiers signataires de la déclaration de campagne unitaire intitulée
"Non à l'austérité permanente, refusons le pacte budgétaire, ouvrons le débat en europe", sont:

Aitec-IPAM, AC!, ANECR, Attac, CADTM, Cedetim-IPAM, CDDSP, CNDF, Les Economistes Atterrés, Fondation Copernic, Front de Gauche, Les
Alternatifs, M'PEP, Marches Européennes, NPA, Résistance Sociale, SUD BPCE et Union syndicale Solidaires.

11 septembre 2012

Non à la fermeture de Peugeot à Aulnay

communiqué du 11 septembre 2012


PSA : les salariés refuseront

une restructuration prétendue inévitable



Pour toute décision politique, Hollande-Ayrault-Montebourg avait mandaté un expert pour étudier la validité économique de la fermeture du site d’Aulnay et de la suppression des 8000 emplois chez PSA.


En rappelant les 3 milliards de dividendes versés de 2009 à 2011 et les 2, 8 milliards de rachat d’actions, ce rapport montre clairement que la famille Peugeot a fait fortune sur le dos des salariés. Mais respectueux des exigences du profit capitaliste, il juge la fermeture d'Aulnay inévitable et cherche à opposer salariés des usines de Madrid et d'Aulnay. Le redressement productif de Montebourg s’est transformé en redressement destructeur d’emplois.


Le maintien du site d’Aulnay et tous les emplois dans toutes les usines du groupe constituent les revendications non négociables de tous les salariés.


Le dialogue social n’y changera rien. Le NPA défend l’expropriation de la famille Peugeot pour mettre en place, sous contrôle des salariés une organisation de la production qui préserve tous les emplois avec l’amélioration des conditions de travail et la progression des salaires.


Les salariés de la filière automobile se mobiliseront samedi 15 septembre avec ceux de PSA Rennes, samedi 29 septembre au Mondial de l’Automobile avec les Ford de Bordeaux et à Aulnay avec ceux de PSA et le 9 octobre au Mondial et avec l’ensemble des salariés dans la journée internationale appelée par les Fédérations Syndicales de l’Industrie Européenne.
Le NPA mettra toutes ses forces dans le succès de ces premières mobilisations dans la voie d’un tous ensemble contre l’austérité et la régression sociale.

Le rapport Sartorius est accessible sur le site automobile du NPA (Auto-critique) http://www.npa-auto-critique.org/
 


Olivier Besancenot, ancien porte-parole du... par rtl-fr

10 septembre 2012

Olivier Besancenot dans les médias

presse, médias

 


Olivier Besancenot sur France 3 à 22h45

mardi 11 septembre

invité de Frédéric Taddei  dans son émission

" Ce soir ( ou jamais ) "

 


 

9 septembre 2012

Déclaration unitaire nationale contre le Pacte Budgétaire

appel à une mobilisation unitaire 8 septembre 2012


Non à l’austérité permanente

Refusons le Pacte budgétaire,

ouvrons le débat en Europe !





Le président de la République veut faire ratifier au plus vite par le Parlement le Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) de la zone euro, plus connu sous l’intitulé de « Pacte budgétaire », tel qu’il a été signé par Nicolas Sarkozy le 25 mars dernier. Pourtant, les faibles mesures « de croissance » annoncées le 29 mai dernier ne constituent en rien la « renégociation » promise par le candidat François Hollande d’un traité qui « ajoute l’austérité à l’austérité ».

Ce Pacte budgétaire aggrave les politiques néolibérales prônées depuis des années et qui ont mené aux problèmes actuels de la zone euro. Il représente d’abord une absurdité économique. En imposant que le « déficit structurel » d’un État soit inférieur à 0,5 %, il va obliger à des coupes drastiques dans les dépenses publiques. Il va priver la puissance publique de moyens indispensables pour mener des politiques permettant d’engager la transition sociale et écologique.

Or nous avons besoin au contraire de développer et de rénover les services publics et la protection sociale pour répondre aux nombreux besoins non satisfaits, réduire les inégalités sociales et réaliser l’égalité entre les femmes et les hommes. Nous avons besoin d’investissements publics considérables pour financer la transition énergétique, réduire les pollutions, assurer la reconversion écologique des modes de production et de consommation, créer des millions d’emplois.

L’obligation d’équilibre budgétaire permanent sera un frein majeur pour s’attaquer à la crise sociale et écologique.

Dans une Europe où les clients des uns sont les fournisseurs des autres, cette orientation engagée depuis deux ans amène aujourd’hui la récession généralisée. Les difficultés de PSA et d’autres entreprises découlent directement de l’effondrement de la demande en Europe du Sud. Aujourd’hui le pouvoir d’achat stagne ou régresse, les entreprises et les collectivités locales réduisent leurs investissements : dans ce contexte couper dans les dépenses publiques ne fera qu’aggraver le chômage.

Dès 2013, selon une étude du FMI lui-même, ramener le déficit de la France à l’objectif de 3% du PIB affiché par le gouvernement créera automatiquement 300 000 chômeurs de plus. La réduction des recettes fiscales qui en résultera rendra encore plus difficile la réduction des déficits, que l’austérité était censée favoriser, « justifiant » ainsi un nouveau tour de vis, etc.

Économiquement stupide, ce Pacte budgétaire est socialement insupportable car les « programmes d’ajustement structurel » aujourd’hui imposés à la Grèce et aux autres pays en difficulté réduisent les protections, accroissent les inégalités et touchent le plus durement les populations les plus précaires - femmes, jeunes, ouvriers, immigré-es. Loin d’éviter aux pays du Nord de l’Europe de subir le sort de ceux du Sud, ce Pacte entraîne toute l’Union dans une spirale dépressive qui risque de généraliser la pauvreté. Ce serait un recul sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale.

Enfin, ce Pacte budgétaire représente un déni démocratique. Non seulement il prévoit des sanctions quasi automatiques en cas de non-respect, mais il marginalise les Parlements nationaux et européen, et fait de la Commission et de la Cour européenne de justice, organismes non élus, les juges des budgets nationaux.

Il installe un fédéralisme autoritaire niant la souveraineté populaire. Il place l’économie en pilotage automatique, soumise à des normes destinées à rassurer des marchés financiers dont la puissance n’est pas remise en cause. Nous ne l’acceptons pas.

Les crises sociale, écologique et financière mondiales s’aggravent. Elles sont lourdes de dangers comme le montre le renforcement des extrêmes droites xénophobes et nationalistes. Ces crises nécessitent une mobilisation de l’Europe, mais d’une Europe fondée sur la solidarité et la démocratie, d’une Europe qui se dégage de l’emprise des marchés financiers.

Or le Pacte budgétaire va au contraire renforcer les contradictions internes à la zone euro et pourrait mener à son éclatement. Le refus de la France de ratifier ce traité serait un signal fort envoyé aux autres peuples européens afin d’ouvrir le débat sur la construction d’une autre Europe.

C’est pourquoi, nous, les organisations signataires de ce texte refusons ce Pacte budgétaire qui engage l’avenir. Nous demandons qu’un large débat démocratique ait lieu afin que les citoyen-es puissent s’emparer de ce sujet décisif et se prononcer à son propos. Nous voulons mettre le Président de la République, son gouvernement, les parlementaires devant leurs responsabilités.

Pour créer ce débat démocratique, nous appelons à renforcer les collectifs locaux déjà existants - notamment ceux pour l’audit citoyen de la dette publique -, à en créer de nouveaux le cas échéant ; nous organiserons ensemble une série de débats publics dans toute la France ; nous nous adresserons et inviterons les citoyens à s’adresser à chaque député et sénateur de la majorité parlementaire, et nous organiserons des manifestations dont une grande manifestation unitaire à Paris le dimanche 30 septembre. Un comité d’organisation se met immédiatement en place pour assurer le succès de ces initiatives.

Premiers signataires :
Aitec-IPAM, AC !, ANECR, Attac, CADTM, Cedetim-IPAM, CDDSP, CNDF, Les Économistes Atterrés, Fondation Copernic, Front de gauche - Parti communiste français - Parti de gauche - Gauche unitaire - FASE - République et Socialisme - PCOF - Convergence et Alternative - Gauche anticapitaliste, Les Alternatifs, Marches Européennes, NPA, Résistance Sociale, Solidaires, Sud BPCE.

9 septembre 2012

Journée mondiale contre la fracturation hydraulique

action régionale


Le NPA32 participe à la

Journée de mobilisation

inter-régionale contre

l'expérimentation,

l'exploration et l'exploitation

du gaz de schistes


 

Tract ngds A5 RV 22 septembre

PROGRAMME

 

Tract ngds verso A5 RV 22 septembre

9 septembre 2012

Souscription 2012

communiqué du dimanche 9 septembre


 

De l'argent pour agir !

 


 

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Dès juin, nous avions annoncé le lancement de la souscription nationale du NPA. Maintenant que les congés d’été sont passés, maintenant que l’Université d’été du NPA a permis de charger les batteries, c’est l’occasion de revenir sur les raisons de cette souscription.

La première raison est bien sûr la situation du NPA : la rupture qu’il vient de connaître avec le départ de militants pour le Front de Gauche. Pourtant, plus que jamais, il y a besoin d’un parti anticapitaliste indépendant. Plus que jamais, avec cette crise du système capitaliste, nous voulons défendre la nécessité de le renverser. Ces arguments, nous les connaissons tous par cœur.

Mais à cette rentrée, d’autres besoins sont criants : les quelques mesures sociales du gouvernement sont terminées, il fonce maintenant dans l’austérité. Il vient d’ailleurs d’annoncer le gel du point d’indice des impôts, c’est-à-dire une augmentation de fait des impôts sur les salariés les moins bien payés. Et, au lieu de dénoncer les attaques qui se mettent petit à petit en place, la direction de la CFDT dit que « le gouvernement doit accélérer ».

Alors que la rentrée des classes montre la pénurie provoquée par les suppressions de postes et que le gouvernement commence à montrer qu’il ne créera pas les 60 000 postes annoncés, les directions syndicales s’enfoncent dans le « dialogue social » et la « concertation ».

Alors que les licenciements se multiplient et qu’il faudrait les interdire, le ministre Montebourg rencontre les patrons pour savoir s’il peut leur donner un coup de main…

Alors que le traité européen de stabilité budgétaire (TSCG) est en cours de discussion pour être adopté et concrétiser l’austérité et les attaques contre les travailleurs, peu d’organisations sont prêtes à mettre en place une mobilisation contre ce traité, le PCF se contentant bien souvent de réclamer un référendum.

Alors qu’en Syrie la répression fait rage, les mobilisations de solidarité sont très faibles.

Plus que jamais, il faut renforcer l’aile la plus combative du mouvement ouvrier. Le NPA souhaite être de tous ces combats. Mais, pour cela, il faut de l’argent. De l’argent pour imprimer des tracts, de l’argent pour publier des argumentaires et des brochures, de l’argent pour faire vivre le journal, de l’argent pour payer des voyages pour organiser des meetings avec nos porte-parole.

Qu’elles soient d’accord ou pas avec nos idées, des milliers de personnes savent que le NPA est utile pour construire les mobilisations et contester le système capitaliste. C’est à elles que nous nous adressons.

Les dons effectués pour le NPA permettent une réduction d’impôt de 66 % du montant du don. Si vous payez des impôts, sachez donc que si vous donnez 100 euros, cela ne vous en coûtera en fait que 34 !

9 septembre 2012

La Palestine à Auch

évènement local vendredi 28 septembre

 


"MY LAND"

 un film de Nabil Ayouch

 


A AUCH le vendredi 28 septembre, à la salle des Cordeliers, la 25° image, en partenariat avec "Gers-Palestine", projection de
"MY LAND",un film de Nabil Ayouch

Tourné au Proche-Orient, « MY LAND » donne la parole à de vieux palestiniens réfugiés dans des camps au Liban, et confronte leur mémoire à de jeunes israéliens vivant aujourd'hui sur leurs terres. « D'un côté, une mémoire figée, comme si le temps s'était suspendu ; de l'autre, une histoire ignorée, oubliée » résume le réalisateur.

Abordé sous un angle avant tout humain, « MY LAND », immortalise ces témoignages sans concession.

Accueil à 20h et  film à 20h 30, précédé ou suivi d'un ou deux courts.
Il y aura un débat après la projection, mais pas de pause repas cette fois-ci, vu la durée du moyen métrage (1h 20). La 25° image offrira un café, des boissons et des petits gâteaux.

9 septembre 2012

Palestine vivra, Palestine vaincra

rassemblement à Toulouse samedi 15 septembre 2012 à l'appel de différents collectifs et soutenu par le NPA31

 


30 ans après les massacres

de Sabra et Chatila :

Nous n'oublierons jamais !


 

Affiche sabra en chatila

 

Du 16 au 17 septembre 1982, plus de 3.000 réfugiés palestiniens et civils libanais ont été massacrés dans les camps de Sabra et Chatila, dans la banlieue de Beyrouth, au Liban envahi par l’armée israélienne. Des hommes, des femmes et des enfants ont été méthodiquement égorgés, empalés, éviscérés, violés par les milices chrétiennes phalangistes avec la complicité de l’armée israélienne sous commandement d’Ariel Sharon.

Ce crime contre l’humanité, orchestré par Israël n’est malheureusement qu’un des nombreux massacres qui jalonnent l'histoire de la colonisation de la Palestine. Le massacre de Sabra et Chatila s’inscrivait dans le contexte de la guerre lancée par Israël pour mettre définitivement un terme à la présence de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) au Liban et à la résistance du peuple palestinien.

Mais, dès le 1er septembre 1982, les 11.000 combattants de l’OLP avaient déjà été expulsés de Beyrouth sous bonne garde des forces internationales. Ce bain de sang prémédité avait pour but avéré de terroriser les réfugiés palestiniens et de rendre illusoire leur droit fondamental au retour.

Ces massacres restent impunis et aucune enquête internationale n’a été entreprise pour déterminer et punir les responsables.

30 ans après, il est de notre responsabilité de commémorer ce massacre pour que jamais il ne soit oublié, de rappeler le sort des réfugiés palestiniens, leur droit inaliénable au retour sur leur terre, le droit à l'autodétermination du peuple palestinien.
 
A bas le sionisme criminel !
Palestine vivra, Palestine vaincra !
 
Samedi 15 septembre 2012 à 14h30
Rassemblement commémoratif – Place du Capitole


 

8 septembre 2012

Dernière blague belge...

communiqué du 8 septembre 2012


Bernard Arnault

demande sa naturalisation

en Belgique !

 


Simulant la comédie des riches harcelés par la gauche au pouvoir, la plus grosse fortune capitaliste française décide de s’expatrier. Qu’il parte s’il le souhaite, mais ses richesses colossales lui appartiennent-elles vraiment ? Les richesses sont crées par celles et ceux qui vendent leur force de travail manuelle ou intellectuelle.

C’est vrai de tous les groupes industriels. Si Bernard Arnault prétend préserver ses profits en s’expatriant en Belgique la sanction devrait être la confiscation de sa fortune, l’expropriation de ses sociétés. Qu’il parte s’il le veut mais l’argent doit rester !

 

Bordeaux, le 8 septembre 2012

Philippe Poutou

8 septembre 2012

Olivier Besancenot dans les médias

presse, media


Nouvel agenda

9 et 10 septembre


 

7 septembre 2012

Mettre la pression

communiqué du 7 septembre 2012


Poutou : "Mettre la pression"

pour maintenir les emplois

à Ford Blanquefort (AFP)

 


 BLANQUEFORT (Gironde), 6 sept 2012 (AFP) -

Philippe Poutou, ex-candidat du NPA à la présidentielle et responsable CGT à l'usine Ford de Blanquefort (Gironde), a jugé nécessaire jeudi de "mettre la pression" sur Ford pour le maintien d'un millier d'emplois, à la veille d'un comité de pilotage sur la situation.


"Il faut mettre la pression pour que ça bouge vraiment (...). Avec les projets avancés par Ford, on pourra maintenir au maximum 800 emplois" alors que Ford s'était engagé en décembre dernier à maintenir l'emploi de 1.000 salariés, s'est alarmé M. Poutou lors d'un point de presse devant l'usine
First Aquitaine Industries (FAI) de Blanquefort, dans la banlieue de Bordeaux.


Ford compte sur plusieurs projets -- carter fox, double embrayage et la nouvelle boîte de vitesse automatique 6F35--, mis en place progressivement au deuxième semestre 2013, pour pérenniser ce millier d'emplois.


Le constructeur automobile américain "table aussi sur une hausse de la production mais ça ne colle pas.  (La) stratégie (de Ford) n'est pas claire", a encore estimé M. Poutou, appelant Ford, qui a déjà reçu "38 millions d'euros d'aides publiques pour le site", à "vraiment investir" à Blanquefort.


"On va se battre, on va mettre la pression. Si on veut gagner, il faut la mobilisation du personnel", a ajouté M. Poutou, en rappelant que l'intersyndicale CGT-CFTC-CFDT de l'usine avait lancé fin août un appel à une mobilisation à l'occasion du Mondial de l'automobile, le 29 septembre à Paris.


Interrogé sur le comité de pilotage prévu vendredi à la préfecture de la Gironde, M. Poutou l'a qualifié de "parlotte" . "On n'attend rien de ça, c'est une mise en scène", a-t-il déclaré, indiquant que des salariés allaient manifester devant la préfecture durant la réunion.


L'ancien candidat du NPA à la présidentielle a insisté sur l'importance du retour d'un logo "Ford" visible sur l'usine, signe à ses yeux "d'un véritable retour" dans le giron du constructeur américain du site, racheté en janvier 2011 par Ford, près de deux ans après sa reprise par l'Allemand HZ Holding.
 Il compte actuellement environ 1.400 salariés, dont environ 300 en
pré-retraite qui quitteront progressivement l'entreprise.
 

diaporama manif des salariés de l'automobile au salon de l'auto le 8 octobre 2010 à Paris

 

 Diapo manif salon de l'auto par npa78Yvelines

7 septembre 2012

Non au Pacte Budgétaire (pacte merkosyllande)

communiqué du 6 septembre 2012


La BCE au secours des

banques et des spéculateurs

 


La Banque centrale européenne (BCE), sous couvert de sauver l'euro, a décidé de racheter, sans limite, de la dette publique par l'intermédiaire du Fond de solidarité européen (FESF) en réponse aux demandes des États les plus endettés.

La BCE prétend ainsi leur permettre d'échapper aux taux usuraires, insoutenables, que leur imposent les banques. En fait, la BCE intervient pour soulager les Etats en faisant payer la dette… aux contribuables tout en laissant les banques et spéculateurs continuer leur sale besogne.

Elle sauve les États de la banqueroute pour permettre à la spéculation de se poursuivre.

Elle continue de prêter aux banques à un taux dérisoire, le plus bas de son histoire, et vient aussi de décider d'alléger ses exigences de garanties pour les prêts qu'elle leur octroie.

Mario Draghi n'a pas encore annoncé les contreparties que la BCE exigerait des États.

Ces dernières seront dans la logique des mesures imposées par le pacte budgétaire, le TSCG, que le gouvernement fera voter par le Parlement début octobre : des politiques d'austérité pour faire payer la dette aux travailleurs et aux peuples. Ces politiques ne servent que les financiers et plongent l'économie dans la récession, comme Mario Draghi le dit lui-même.

Il est indispensable de mettre un coup d'arrêt à cette folle fuite en avant en organisant la mobilisation unitaire la plus large possible contre l'austérité et le pacte budgétaire.

Montreuil, le 6 septembre 2012

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