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NPA - Comité du Gers
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4 septembre 2012

Appel d'Olivier Besancenot

presse


Olivier Besancenot

appelle à une

"opposition unitaire à la gauche

du gouvernement" (AFP)


mardi 4 septembre 2012

PARIS, 2 sept 2012 (AFP) - Olivier Besancenot, ex-porte-parole médiatique du NPA, qui effectue sa rentrée avec un livre dont le titre, "On a voté… et
puis après?", est inspiré d'une chanson de Léo Ferré, appelle à une
"opposition unitaire à la gauche du gouvernement" pour "imposer des mesures d'urgence" à François Hollande.


"Il faut une opposition unitaire à la gauche du gouvernement, la plus large possible", explique, dans un entretien à l'AFP, l'ex-candidat LCR à la présidentielle (2002 et 2007), pour qui l'opposition se fera "dans la rue".


"S'il ne se passe pas quelque chose du côté de la rue et de la gauche non
gouvernementale, il ne se passera rien", estime-t-il avec la volonté de
"mettre en branle tous les réseaux militants et pas simplement de les mettre en alerte".
"Sur la question des licenciements (PSA, Technicolor, Fralib, Sodimedical...), on pousse à ce qu'il y ait une convergence des luttes", explique le facteur de Neuilly, qui envisage "la possibilité d'une marche des salariés licenciés".
"Les salariés se rappeleraient au bon souvenir de M. Montebourg sous ses fenêtres pour réclamer une loi d'interdiction des licenciements et que le gouvernement utilise les moyens de pression qu'il a, c'est-à-dire les aides publiques qu'on a données à tous ces groupes-là", dit-il.


"Ce serait légitime et cohérent que l'on retrouve Poutou (NPA), Mélenchon
(FG) et Arthaud (LO) dans la marche puisque, à peu de choses près, on les a entendus défendre des choses à peu près similaires sur la question des licenciements", fait valoir Olivier Besancenot.
Cette union se fera peut-être sur l'autre sujet de la rentrée, le traité budgétaire européen. Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche et porte-parole du Front de gauche, a appelé à une manifestation contre le traité
le 30 septembre.


"Sur l'Europe, les choses s'enquillent plutôt pas mal", se réjouit Olivier Besancenot, soulignant que le NPA a été contacté par le Front de gauche.
Toutefois, il estime que la position de Jean-Luc Mélenchon et du Front de gauche, c'est le "ni-ni", "ni dans le gouvernement, ni dans l'opposition, une situation instable".


Lui, souhaite une "opposition décomplexée". Pour celui qui s'est engagé dans la politique et le militantisme "sous Mitterrand", lorsque la gauche
gouverne "il y a une forme d'attentisme dans la gauche sociale et la gauche politique. On se dit "on va leur laisser une chance". "On cherche à faire en sorte que la rentrée ne soit pas "normale", il faut
sortir de l'attentisme", ajoute-t-il.


"L'idée, c'est d'être présent partout où il y a des fronts de rupture et partout où il y a des mesures d'urgence à imposer, c'est d'établir un rapport
de forces parce que rien ne nous sera donné sous Hollande, rien", assure
Olivier Besancenot, pour qui "il faut passer à l'offensive".


Aucune mesure du gouvernement ne trouverait grâce aux yeux d'Olivier
Besancenot ? "Il y a toujours des mesures symboliques qui viennent nous rappeler que la droite n'est plus là (loi contre le harcèlement sexuel, plafonnement de la rémunération des patrons du public…) et on est super-contents que la droite ne soit plus là", tempère-t-il.


Mais d'ajouter : "Il ne faut pas se laisser endormir, ne pas se réveiller comme on le fait à chaque fois, après deux ans et demi, trois ans de mandat de cette gauche".
"L'actualité fait qu'on recommence à avoir besoin de nous. Vers qui on se tourne, quand il s'agit de ne pas être hésitant pour aller au combat quand
cette gauche-là est au pouvoir et pas simplement sur des postures, sur des
mots? On est dans l'action", assure Olivier Besancenot.


A propos du NPA, qui cet été a vu partir nombre de ses cadres pour le Front
de gauche, il répond : "C'est derrière nous, on a tourné la page. Au-delà des effets immédiats des résultats électoraux, il y a des réalités profondes dans la réalité sociale et politique du pays".
"Il faudra compter avec nous", prévient Besancenot.

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Commentaires
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Tout d'abord Geneviève, je te remercie d'avoir envoyé ce commentaire qui vient du fond du cœur et qui correspond beaucoup au désarroi général de beaucoup d'entre nous devant l'immensité des dégâts créés pas ce système à bout de souffle car la perspective de nouvelles frontières, de nouvelles conquêtes, d'accélération de la dilapidation des ressources naturelles n'est plus possible. Chacun sait aujourd'hui que nous sommes dans un monde qui a atteint ses limite naturelles<br /> <br /> et que nous ne disposons pas de l'équivalent de 4 planètes pour continuer cette course effrénée au développement et à la consommation. Toutes les politiques actuelles de nos dirigeants (y compris ceux de la "gauche institutionnelle") ne sont qu'une fuite en avant pour retarder les échéances. C'est toute la différence entre les crises du capitalisme du passé y compris <br /> <br /> celle de 1929. <br /> <br /> Cela ne veut pas dire que le capitalisme va tomber comme un fruit mûr. Les acteurs du grand capital ont plus d'un tour dans leur sac pour éviter le pire pour eux-mêmes en tous cas à court terme. Ainsi ils repeignent tous leurs avatars en "développement durable" et autres capitalisme vert, croissance verte etc… Et lorsqu'ils sont vraiment à bout de souffle, ils organisent l'austérité et la précarité pour les 99% de façon à conserver les richesses pour les 1%. Ou bien ils organisent carrément la politique de la table rase, suscitant des guerres entre les peuples pour … pouvoir ensuite investir dans la reconstruction.<br /> <br /> Alors que faire ? Je ne vais pas ici te donner toute la recette car il n'y en a pas de toute faite. Simplement je relèverai pour cette fois quelques unes de tes interrogations. En effet le chantage à l'emploi et aux délocalisations est une des armes préférées des grandes entreprises pour faire pression sur la main d'œuvre et obtenir leur docilité. Ils nous incombent à nous anticapitalistes d'exiger l'arrêt des licenciements et d'aider les travailleurs à s'auto-organiser comme ils ont su le faire en de nombreuses occasions dans l'Histoire, d'exiger l'ouverture des livres de compte et établir le contrôle de l'outil de travail par les travailleurs eux-mêmes. Mais pour cela il faut une mobilisation qui se généralise et ce type de rapport de forces ne se décrète pas en un jour. Des situations similaires ont existé dans l'histoire et ont conduit à arracher certaines victoires. Même si celles-ci n'ont pas abouti à un renversement complet du système, elles ont conduit à certaines avancées. Il est de bon ton chez les socialistes de ressortir le mythe du Front Populaire de 36 par exemple. Ce que le PS occulte, c'est qu'ils n'avaient aucunement l'intention d'accorder les fameux acquis de 36. Ceux-ci ont été arrachés de haute lutte par les grèves et les occupations. Même chose dans l'après-guerre en ce qui concerne les acquis d'après 45. Il est évident que les classes dominantes et ceux qui les servent ne sont pas prêtes à lâcher quoique ce soit sur leurs privilèges. L'outil de travail appartient à ceux qui le font marcher. <br /> <br /> Alors tu vas certainement dire mais nous avons trop de voitures, c'est un mode de transport dépassé, le pétrole est hors de prix etc… Hé bien c'est de toutes ces questions que la société civile et les travailleurs doivent s'emparer. Il serait peut-être par exemple plus judicieux de remettre en service des lignes de chemins de fer, d'organiser des services de transports en commun entièrement gratuits comme cela a déjà été expérimenté avec succès à Aubagne et dans d'autres villes par exemple…<br /> <br /> On peut aussi imaginer un monde où les écarts de salaires n'iraient que de 1 à 4 comme cela se fait dans pas mal de coopératives. Toutes les études montrent que le niveau de salaire au-dessus d'un certain seuil n'est en aucun cas un facteur d'épanouissement. Que faire avec les surplus de salaires ? Les riches s'ennuient tellement qu'ils doivent imaginer des solutions de plus en plus extravagantes pour pouvoir le dépenser et ainsi contribuer un peu plus à la gabegie et au gaspillage, je préfère dire le pillage de la planète.<br /> <br /> On peut aussi imaginer un monde où le travail est partagé. Par exemple le NPA est partisan de la semaine de 32 heures sans baisse de salaire dans un premier temps car il est absurde de garder un volant de chômeurs de plus en plus grand et de les mettre en concurrence avec d'autres travailleurs qui eux travaillent de plus en plus, sont de plus en plus précarisés et sont mis au rebus bien avant l'âge légal de la retraite…<br /> <br /> Pour faire court il nous appartient, nous les citoyens, nous les travailleurs de décider du quoi produire, dans quel but et où. Chaque pays, chaque peuple a les ressources suffisantes pour vivre décemment et par conséquent nous militons pour l'autonomie alimentaire des peuples, et non la concurrence organisée par l'OMC qui affame les peuples du Sud. A notre échelle gersoise nous sommes pour la relocalisation de la production agricole, sa diversification au service des gersois et non de l'industrie agro-alimentaire.<br /> <br /> En ce qui concerne la dette, c'est une escroquerie organisée par les banquiers. Les peuples ne sont pas responsables de la dette. En aucun cas la dette d'un Etat n'est similaire à la dette d'un ménage. En gros les banques qui ont beaucoup spéculé avec de l'argent qu'elles n'avaient pas, sont en difficulté. Donc elles se font prêter de l'argent par l'État à des taux dérisoires pour les sortir d'affaire et sans condition. Ensuite elles se retournent contre les États en difficulté et leurs proposent des prêts à des taux exhorbitants. Et si les États n'arrivent pas à rembourser, alors elles exigent les fameuses mesures d'austérité contenues dans le Pacte Budgétaire que François Hollande voudrait nous faire avaler à la fin du mois.<br /> <br /> La seule mesure possible et raisonnable est que tout le secteur bancaire soit contrôlé par les travailleurs et les usagers. Et j'ajoute qu'il n'est pas question d'achats des banques, il s'agit bien de réquisitions sans compensations. L'expérience de l'Islande est intéressante sur ce sujet. <br /> <br /> Qu'en penses-tu?<br /> <br /> Bon je ne vais certainement pas te donner toutes les réponses et je laisse le soin à d'autres camarades de te répondre également. Pour une vision plus globale sur ce que le NPA souhaite voir le jour dans un début de programme de transition, je t'invite à lire le document "Nos réponses à la crise" sur le site du NPA national.<br /> <br /> En guise de conclusion provisoire, je tiens à te rassurer, tu n'es pas à côté de la plaque, pas plus qu'Olivier Besancenot. Ce n'est qu'ensemble, par la réflexion collective et l'action collective que nous avancerons.<br /> <br /> Bien amicalement.<br /> <br /> Xavier
G
Chers amis,<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis révoltée par la misère, l'exploitation des hommes, les inégalités, l'agriculture industrielle, la destruction de la nature.... Ce qui m'embête, c'est que je ne peux concevoir un plan cohérent et réaliste pour changer de société. IL y a sans doute parmi vous des gens qui y voient plus clair, prendraient-ils la peine de m'éclairer? <br /> <br /> Annuler la dette: Qui sont les créanciers? Les banques,les caisses de retraites, les assurances, je crois. Tous les gens qui ont des économies seraient dépossédés. Tant pis, on n'en mourra pas. IL ne faudrait pas cependant que ceux-là soient ruinés pour en avantager d'autres. Il faudrait leur assurer un revenu minimum: 1500 euros, ça vs va?<br /> <br /> Augmenter les salaires et interdire les licenciements. IL s'agit des bas salaires et des licenciements abusifs je suppose. Je ne dis pas que ce soit complètement impossible. Cela entraînerait le départ des grands groupes qui ont la possibilité d'aller s'installer ailleurs. Ils conserveraient cependant en France de quoi produire pour le marché français. Et on garderait tous les entrepreneurs dt l'activité est attachée au sol national. J'imagine qu'il en résulterait une hausse des prix et une diminution des salaires mais ce ne serait pas l'asphyxie. Est-ce que les exportations seraient encore possibles, vu que les produits seraient plus chers que ds les pays restés libéraux? Ou alors, on supprime les impôts sur les sociétés, on prend juste assez pour avoir une très bonne formation continue et une flex-securité qui donne de la souplesse, qui permette en particulier de former les ouvriers de secteurs que l'on ne souhaite pas voir se maintenir comme l'élevage industriel et ds une moindre mesure l'indutrie de la voiture. <br /> <br /> Pour aider les pauvres d'ici et du tiers-monde, payer la sécurité sociale, garantir des revenus minimum à tous, où trouver des ressources? Des impôts très élevés sur les hauts revenus (limiter les revenus à 4000 euros par ménage, ça vous va?). Que les riches s'en aillent alors, c'est probable, mais il y en a qui resteront (tout le monde n'apprécie pas la folie capitaliste). <br /> <br /> En règle générale, il faudrait que l'ensemble des citoyens et surtout les riches acceptent d'échanger une société plus juste et plus humaine contre une perte de revenus, perte très importante pour certains. Il faudrait pour cela laisser les gens qui le veulent partir en les dédommageant raisonnablement pour le patrimoine qu'ils laisseraient sur place. <br /> <br /> <br /> <br /> On s'y perd. Evaluer la portée de chaque mesure est très difficile. Tout cela peut d'ailleurs paraître ridicule puisqu'on ne va pas changer de société d'un coup. La difficulté, c'est d'y aller pas à pas à partir du système existant. EX; ds le système existant, l'usine Peugeot d'Aulnay fermera et on ne voit pas comment on interdirait à Peugeot de la fermer puisque si l'entreprise ne le fait pas, les autres vont la couler. Si l'Etat n'accepte pas de rembourser sa dette, je suppose qu'il n'y aura plus aucun prêteur pour notre pays, ni pour les dépenses privées ni pour les publiques. REfuser les licenciements ou refuser l'austérité, je ne comprends donc pas. <br /> <br /> <br /> <br /> Je m'arrête là car il est fort ^possible que je sois complètement à côté de la plaque. et que ce message ne mérite pas de réponse. <br /> <br /> <br /> <br /> Merci à ceux qui se démènent pour changer la société. <br /> <br /> <br /> <br /> Cordialement;<br /> <br /> <br /> <br /> Geneviève
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