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NPA - Comité du Gers
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3 avril 2012

Le NPA sera présent aux législatives

Article de Sud-Ouest, le 24 mars 2012


 

Le porte-parole du NPA dans le département revient sur la campagne des présidentielles et assure que sa formation sera présente, en juin, pour les législatives

 


Gaël-Sud-Ouest-2432012

 

On le trouve plutôt discret, tout comme son candidat aux présidentielles. Pourtant, son porte-parole dans le département, Gaël Schultz, l'assure : le NPA se bouge. Le parti planche actuellement sur la formation d'un bloc anti-crise gersois en vue des législatives. Entretien.

« Sud-Ouest ». Le NPA sera-t-il présent aux législatives dans le département ?

Gaël Schultz. Nous sommes en train de voir ce que nous pourrions faire à gauche du Parti socialiste, avec les composantes du Front de gauche, les Alternatifs ou les objecteurs de croissance. Notre ambition est de créer ce qu'on appelle un bloc anticrise, un pôle qui ne se reconnaît pas dans les politiques d'austérité envisagées par le prochain gouvernement, qu'il soit UMP ou socialiste. Ce bloc répondrait à l'urgence due au contexte économique international et permettrait de faire la jonction entre partis, syndicats, critiques et intellectuels.

Où en êtes-vous de ces négociations dans le Gers ?

Nous devons rencontrer les Alternatifs cette semaine (1). Pour l'instant, nous n'avons pas eu de nouvelles des responsables du Front de gauche. Nous attendons aussi de savoir qui participera au gouvernement PS si François Hollande est effectivement élu président de la République. Cette question n'est pas encore vraiment tranchée. Jean-Luc Mélenchon a clairement indiqué qu'il n'en ferait pas partie mais on voit, malgré tout, au sein des institutions départementales ou régionales, des composantes du Front de gauche voter ou faire partie de majorités à dominante socialiste. Les choses peuvent bouger en fonction des résultats des présidentielles.

Vous serez donc présents aux législatives. Ou sous les couleurs du NPA ou sous celles de ce bloc anti-crise…

Dans tous les cas, le NPA sera présent aux législatives. Cela se fera avec d'autres partis politiques et si nous ne trouvons pas d'accord, nous irons tout seuls. Mais il y a tout de même une nécessité de s'unir sur des questions de rupture avec le système actuel. Voilà pourquoi nous avons cette perspective d'ouverture avec d'autres formations.

C'est une démarche nationale ?

Non, ce n'est pas toujours le cas au niveau national. Le NPA gersois est dans un courant minoritaire qui est assez critique avec la candidature de Philippe Poutou et qui se pose même des questions sur l'utilité de sa présence. Nous pensons que sa candidature est quelque peu isolationniste.

Pourquoi ?

Il y a les enjeux des plans d'austérité. Et puis, dans le contexte politique actuel, avec cette droite dure et la montée de l'extrême droite au niveau européen, nous estimons, aujourd'hui, qu'il y a urgence à s'unir plus largement.

Mais voterez-vous tout de même Philippe Poutou aux présidentielles ?

À titre personnel, oui, bien sûr.

Le NPA semble plutôt discret durant cette campagne…

Nous avons un candidat aux présidentielles qui n'est pas habitué au jeu des médias, qui n'est pas un professionnel de la politique. Voilà peut-être pourquoi le NPA n'est pas très audible en ce moment. Mais ceci n'explique pas tout. Toute notre organisation était également mobilisée pour trouver des parrainages ce qui a demandé un effort militant significatif.

Combien en avez-vous obtenu dans le Gers ?

Ici, nous n'en avons eu qu'un. Le souci, c'est que nous n'avons pas une réserve de 500 élus qui nous donnent, directement, nos signatures.

Maintenant que vous les avez, est-ce que le NPA va faire davantage parler de lui ?

Mais nous sommes relativement actifs au sein de différents collectifs unitaires. Nous avons notamment été à l'origine de la création, à Auch, d'un collectif contre la dette illégitime. Et sur le terrain, à la différence d'autres formations politiques, nous sommes présents en terme de distribution de tracts ou d'affichages sur les panneaux. Au niveau local, je ne pense pas que l'on soit moins médiatiques par rapport aux dernières élections présidentielles. En revanche, au niveau national, nous avions, il y a cinq ans, un candidat et porte-parole (Olivier Besancenot, NDLR) qui connaissait tous les rouages du jeu médiatique. C'est beaucoup moins le cas aujourd'hui.

Quel bilan dressez-vous des députés socialistes dans le département ?

Il faut le voir de façon nationale. Nous restons très critiques sur les propositions qu'ils apportent au parlement.

Pour qui allez-vous voter au deuxième tour des élections présidentielles ?

Je suis pour faire barrage à la droite (silence puis sourire). Il y a une différence, très honnêtement, à dire qu'on vote pour le Parti socialiste et François Hollande car il s'agit d'un vote « pour » et dire qu'on vote contre la droite. Le bulletin que je glisserai dans l'urne sera contre la droite, quoi qu'il arrive.


 
Pour lire l'article de Sud-Ouest, cliquez ici

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