Coup de gueule d'un camarade du NPA 32
Coup de gueule
d'une âme révoltée
Voilà que le montage de la crise financière semble nous pousser vers les seules alternatives disponibles : poulaillers industriels, OGM, RN21, gaz de schiste et électricité nucléaire en tant qu'uniques employeurs visibles à l'horizon.
Après avoir déployé de grands efforts pour éliminer la recherche et le développement de tous les secteurs visant d'éventuels chemins parallèles aux solutions prédéfinies par le pouvoir central (tissu d'agriculture bio de proximité, ER, biomasse…) on nous confronte aujourd'hui avec des décisions à prendre dans l'urgence.
Mais comment vont faire ces derniers emplois conservés pour payer une ardoise d'une société devenant de plus en plus improductive, comment pourront-ils boucher les trous ouverts par le détournement systématique de fonds publics ?
Face à cette évolution semblant inévitable je pense qu'on devrais tenter d'inverser l'argumentaire pour re-motiver les pouvoirs publics afin qu'ils reprennent en main leurs responsabilités en revendiquant un revenu d'existence garanti convenable pour tous.
Les compétences et les capacités techniques sont disponibles pour développer un avenir solidaire et seule la volonté politique nous fait défaut. Il s'agit donc d'exercer une pression adéquate sur les décideurs se perdant dans des excuses creuses quant à leur propre implication dans les décisions prises.
De plus en plus de gens se trouvent exclus de leur propre société pour la simple raison que le pouvoir s'est octroyé le droit de rejeter ceux qui ne soutiennent pas ses propres visions d'avenir.
Battons nous pour les droits de ces éjectés et je pense qu'on vas dynamiser l'innovation locale car rien ne semble plus motiver un capitaliste que la fuite des fonds.