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NPA - Comité du Gers
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13 novembre 2011

Les paysans doivent pouvoir continuer à ressemer leurs propres semences


Le NPA exige le retrait de la loi visant à taxer les semences de ferme pour préserver le travail des paysans, notre alimentation et notre environnement !



La loi qui vise à taxer les semences de ferme sera examinée le 15 novembre en commission au parlement et le 24 novembre en plénier.

Le Nouveau Parti Anticapitaliste s’insurge contre cette tentative des multinationales d’interdire aux paysans de ressemer librement leur propre récolte et d'échanger leurs semences, à moins de payer des royalties. Depuis toujours la sélection variétale était faite de manière locale, collective par des paysans et des paysannes libres et se basant sur leur savoir-faire.

Taxer les semences de ferme c’est laisser libre cours aujourd’hui en France à la marchandisation et l’industrialisation du vivant au profit de ces multinationales, qui n’ont par ailleurs jamais rien payé pour se servir dans les semences sélectionnées par les paysans. Si ce choix politique était confirmé alors les conséquences seraient destructrices pour la biodiversité agricole, la sécurité alimentaire et la liberté dans le métier de paysan.

Le Nouveau Parti Anticapitaliste considère qu’il faut arrêter le pillage du travail des paysans par les firmes semencières (Monsanto, Syngenta, Limagrain, Euralis, Maïsadour…). L’urgence c’est aujourd’hui de garantir les droits collectifs des agriculteurs sur leur travail face à l’accaparement qu’essaye d’opérer l’agro-industrie.

Dans cette période de crise écologique et économique, sur le dos de l'environnement, des peuples et des paysans, c’est toujours quelques uns qui s’enrichissent ! Le Nouveau Parti Anticapitaliste se range du côté de ceux qui permettent aux peuples de se nourrir, du côté de tous ceux qui agissent avec la nature et non pas contre elle.

Dans le Gers, nous constatons que les semences vendues sont souvent de médiocre qualité, avec des rendements très inégaux. Pour la plupart, elles ne sont adaptées ni à notre terroir ni à notre climat. La soi-disant révolution verte a abouti à des variétés qui produisent peu de matière organique et qui sont très gourmandes en fertilisants et en eau. Elles sont aussi très sensibles aux maladies et aux parasites, et nécessitent donc un usage immodéré de pesticides. Elles sont donc responsables en grande partie de la très médiocre qualité de l’eau dans le Gers et de la détérioration de notre environnement.

Les paysans doivent pouvoir ressemer leurs propres semences et les échanger entre eux. Trop de semences anciennes ont déjà disparu, c’est une part importante de notre patrimoine national et local qui disparait ainsi. Les semences doivent être préservées comme l’ont été le Porc Noir Gascon ou la Vache Mirandaise. Seuls les paysans sont en mesure de le faire. Les en empêcher en légiférant est criminel.

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